The Team

Arte a repris ses séries le jeudi. Cette fois, la série s’appelle « The Team ». 3 flics (un danois, une allemande et une belge) mis en connexion par Europol vont enquêter sur une même enquête. Des prostituées allemande, belge et danoise sont assassinées apparemment selon le même modus operandi. Elles sont toutes mortes à cause d’une balle tirée dans un oeil, et un de leur doigt est coupé.

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En l’espace de 48 heures, trois prostituées sont retrouvées mortes à Copenhague, Berlin et Anvers. Chacune a été tuée selon le même modus operandi : une balle dans l’œil gauche et un doigt coupé par la suite. Sous le chaperonnage d’Europol (l’Office européen de police), une « équipe commune d’enquête » est créée. Elle est menée par le Danois Harald Bjørn, l’Allemande Jackie Mueller et la Belge Alicia Verbeek. Très vite, les policiers découvrent que les trois prostituées se connaissaient et qu’elles ont chacune reçu la visite d’un journaliste belge, Jean-Louis Poquelin, avant leur mort.

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Le milliardaire lituanien Marius Loukauskis, connu pour être l’un des plus grands trafiquants d’êtres humains – entre autres – se révèle lié à l’affaire. C’est dans une de ses villas que Jean-Louis Poquelin, enlevé par deux hommes, est conduit et torturé : le journaliste a collecté de nombreuses informations compromettant Loukauskis. Tandis qu’émerge peu à peu un lien entre le crime organisé, la noblesse allemande et une police belge corrompue, l’équipe commune d’enquête se lance sur les traces de Jean-Louis Poquelin.

Cliquez sur la première vidéo, vous serez dirigés directement sur Arte. Attention, vous n’avez que jusqu’à jeudi fin d’après midi pour voir les deux premiers épisodes.

Ce n’est pas pour toutes les personnes car il y a des scènes de violence.

Pour celles et ceux qui ont vu la géniale série danoise « The Killing », vous reconnaîtrez l’acteur qui jouait le rôle du député; dans « The Team », il joue le rôle du policier danois.

Complots et Trahisons dans l’Allier

Non, ce n’est pas l’histoire d’un meurtre sordide que je vais vous raconter mais plutôt le moyen de devenir enquêteur ou détective.

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En fait, tous les étés, dans l’Allier à proximité de Vichy est organisé un jeu d’enquête. Cette année, c’est la 5ème édition « Complots et Trahisons ». Ce jeu se passe en 3 étapes, une le 4 juillet à Saint Germain de Salles, le 18 juillet à Billy et le 1er août au Château de Vesset.

L’inscription est de 9 € par épisode et par personne, 7 € si vous vous inscrivez à la trilogie et gratuit pour les moins de 8 ans. Ce qui est sympa est de former un groupe d’amis pour lier l’utile à l’agréable.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

Et pour vous alléchez, je vous propose la bande annonce

Si vous êtes intéressés, la plate forme de réservation est juste là:

Bandeau courrier

Art contemporain dans la cours de notre immeuble

En arrivant à Turin vendredi dernier, j’ai pu voir qu’il y avait des choses étranges dans le cours de l’immeuble . Après m’être renseigné auprès du vigile (car qui dit oeuvres d’art, dit surveillance), j’ai su que des expositions s’organisaient à Turin dans les cours d’immeubles historiques.

Ces expositions ont lieu à partir du 27 mai et les cours accueilleront aussi des concerts de musique classique. Ces expositions ont lieu en marque de l’Exposition Universelle de Milan.

A Palazzo Birago Glaser & Kunz, «Autoportrait», 2007 e Vedovamazzei (Simeone Crispino e Stella Scala) «After Love » 2003

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torino

Installazioni «site-specific» e sculture per il progetto «Arte alle Corti», che s’inaugura mercoledì 27 maggio , alle 17, a Palazzo Cisterna, in via Maria Vittoria 12. Ideata da Silvio Ferrero e curata da Francesco Poli, la mostra-percorso s’inserisce tra le iniziative per EXPO 2015 e si sviluppa nelle corti e giardini di palazzi storici(orario: 10-19, tutti i giorni, Palazzo Birago chiuso sab. e dom., info@arteallecorti.it, ingresso libero, sino al 10 novembre).

Un progetto che mette in relazione l’arte moderna e contemporanea con l’architettura barocca, con il tessuto urbano e creativo della città. E così nel cortile di Palazzo Civico s’incontra il bronzo «Alveare» di Jessica Carroll e nella Manica Nuova di Palazzo Reale (via XX Settembre 86) si scoprono le mitiche figure femminili di Mainolfi, che è anche presente a Palazzo Chiablese (piazza San Giovanni 2) con «Gerusalemme» di Mondino, Borelli, Ponzio e la scultura di Stoisa.

Il discorso prosegue a Palazzo Carignano, dove è collocata l’installazione, un vero peschereccio, «Mareo Merz» di Elisabetta Benassi. E l’ironica casetta di Vedovamazzei (Simeone Crispino e Stella Scala) e l’auto degli svizzeri Glaser/ Kunz (Daniel Glaser e Magdalena Kunz) sono a Palazzo Birago di Borgaro (via Carlo Alberto 16). Mentre i marmi di Viale si possono vedere a Palazzo Costa Carrù della Trinità (via S. Francesco da Paola 17)insieme alle opere di Sciaraffa, Nunzio e Guaschino.

Umberto Cavenago propone nel Palazzo dell’ex Regio Albergo di Virtù (piazza Carlina 15) una sorta di caravan con camera da letto «a disposizione» dei visitatori. A Palazzo Cisterna espongono Gastini, il giapponese Hidetoshi Nagasawa («Andromeda») e Iuliano con una «fontana post-industriale». Nel giardino (aperto al pubblico da via Carlo Alberto anche sabato e domenica) sculture di Richi Ferrero, Bolla, Astore, Grassino, Todaro, Granieri, Jelena Vasiljev e la ragazza di Spoerri.

Le corti ospitano anche un programma di musica classica e del Torino Jazz Festival, tra cui, sempre alle 18,30, venerdì 29 maggio a Palazzo Birago, Marcella Carboni, arpa; sabato 30 a Palazzo Cisterna Alessandra Bossa e Martin Mayes; domenica 31 a Palazzo Carignano, JST Saxophone Quartet con Luca Neri, Francesco Molinari, Paolo Celonia, Gabriele Peradotto e, lunedì 1 giugno, all’Ex Albergo di Virtù, Biagio Orlandi e Matin Mayes a cura di GreenBrotz Turin.

Dans la cours de notre immeuble, il s’agit d’art très contemporain, car il y a une antenne parabolique, un ascenseur (on a cru au départ qu’ils changeaient le nôtre) enfin c’est assez spécial.

Expositions

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Tout d’abord pour tous les fans d’Harry Potter (je fais faire l’effort, c’est pour ma fille), il y a à la Cité du Cinéma de Saint Denis l’exposition Harry Potter du 4 avril au 6 septembre.

Il est conseillé de réserver son billet par internet si on veut éviter une longue attente.

Pour les Potterheads (surnom donné aux fans d’Harry Potter)

« Si les décors ne sont pas aussi impressionnants que dans les studios Warner de Londres, les fans du plus célèbre des sorciers seront ravis de découvrir la multitude d’objets exposés. Les autres ne sauront pas trop où donner de la tête et regretteront le manque d’explications sur les coulisses des tournages. Résultat, ce beau musée n’étanche pas notre soif d’apprendre et d’interactivité Dommage!

Tiré du Monde des Ado n° 340

A royal visit to Hogwarts

Exposition Harry Potter dans les studios londoniens de la Warner Bros. Par contre, je ne trouve pas de dates, c’est peut être (je le pense) une exposition permanente.

Le prix du billet est de 25,50 £ (soit env 34 €) pour les moins de 15 ans, vous avez également un pack comprenant le transport en bus customisé et l’entrée au musée à 58 £ (soit env 78 €) car les studios se trouvent à l’extérieur de Londres (tarifs 2014).

Du 13 décembre 2014 au 20 septembre 2015.

Sujet longtemps délaissé, l’étude de la magie antique a retrouvé ces dernières années une place au sein des études classiques. Les publications, mais aussi les expositions du musée d’Argentomagus puis du musée de Jublains ont permis d’en renouveler l’approche.

La magie et la sorcellerie dans l’Antiquité nous sont connues grâce aux sources littéraires : traités d’astrologie, de magie… Les fouilles archéologiques ont également livré un grand nombre d’objets qui permettent d’appréhender ce qu’était le quotidien des pratiques et surtout leur large diffusion.

A travers des instruments de rituel, des talismans et des objets plus mystérieux que l’on ne sait pas toujours interpréter, vous découvrirez la richesse et la variété des pratiques, de la magie blanche à la magie noire, en passant par l’astrologie et la divination.

Tarif 5 €

Le tricot, c’est bon pour le cerveau

Article paru sur Bluwin:

Le tricot, c’est bon pour le cerveau

N’ayez pas peur de ressembler à une grand-mère en vous mettant au tricot. Il s’agit d’une activité des plus stimulantes pour le cerveau !

Vos talents de tricoteuse ne vous permettront pas seulement de faire de jolis cadeaux à vos amis ! Sachez que ce savoir-faire pourrait aussi vous protéger de la démence ! Tricoter a refait surface chez les jeunes femmes du monde entier ces dernières années, et nombreuses sont celles qui ont pu remarquer l’efficacité de la pratique sur leur bien-être. En plus d’être une activité saine et sociable, une étude a fait apparaître que ça pouvait aussi permettre d’exercer la mémoire.

Des recherches effectuées par la Mayo Clinic, dans le Minessota, tend à prouver que les gens qui tricotent régulièrement, mais aussi qui s’adonnent à la poterie ou à la peinture, ont moins de chance de devenir fous. Et 73% d’entre eux – situés dans la marge la plus âgée du panel – s’avèrent avoir moins de problème de mémoire. « Comme des millions d’adultes âgés rencontrent des problèmes de mémoire passé un certain âge, il est important de se pencher sur des manière d’endiguer ce type de problème, explique le docteur Rosebud Roberts, chargé de l’étude. Notre étude soutient l’idée que l’utilisation de l’esprit empêche les neurones et certaines parties du cerveau de mourir tout en stimulant la création de nouveaux neurones et permet de recruter de nouveaux neurones afin de maintenir les activités cognitives passé un certain âge. »

73% des personnes âgées impliquées dans des activités artistiques auraient ainsi moins de chance de rencontrer des problèmes de mémoire, là où 45% des sujets étudiés pratiquant de l’artisanat et des travaux manuels seraient protégés. Dans ces groupes, 55% des sujets prompts à s’engager dans des activités sociales se protégeraient contre les désagréments cognitifs, à l’instar 53% de ceux qui continueraient d’utiliser un ordinateur. L’étude se penchait sur 256 sujets âgés de 87 ans en moyenne et ne montrant aucun problème de mémoire ascendant. Les conclusions ont été publiées dans la revue Neurology.

Cover Media

La grogne des professeurs d’allemand

Cette grogne, je la comprends. En premier lieu, je suis une germaniste convaincue, c’est une langue que j’ai toujours aimée et que je continue à pratiquer régulièrement.

Le problème est que l’accès à l’allemand devient de plus en plus difficile dans de nombreux collèges; en effet, de nombreux élèves, s’ils ne choisissent pas la section bilangue (anglais/allemand), n’ont plus accès à l’allemand et donc le choix de langues étrangères est réduit, car mes filles sont dans un petit collège et donc le choix des langues étrangères se résume à l’anglais et l’espagnol dans les sections classiques 1ère et 2nde langue en 4ème ou à la section bilangue si l’on veut apprendre l’allemand. Le seul souci est que la section bilangue n’est pas pour tous les enfants car elle demande plus de travail.

Voici le discours de Mme Najat Vallaud Belkacem

Vous avez été quelques uns à me dire votre crainte de voir l’enseignement de l’allemand fragilisé avec la future mise en place du Collège 2016.
Je  souhaite vous dire ici qu’au contraire l’enseignement de l’allemand sera conforté, renforcé.

L’amélioration des compétences en langues vivantes étrangères des élèves français est l’une de mes priorités essentielles. L’apprentissage des langues vivantes étrangères tient non seulement en effet une place fondamentale dans la construction de la citoyenneté, dans l’enrichissement de la personnalité et dans l’ouverture au monde, mais il est également, comme vous le soulignez, un atout dans l’insertion professionnelle des jeunes, en France comme à l’étranger.

J’ai décidé qu’à compter de la rentrée 2016 l’apprentissage de la première langue vivante étrangère commencera dès le cours préparatoire (CP) pour tous les élèves. Avec l’apprentissage de la même langue vivante 1 du CP à la troisième, l’exposition à la langue vivante 1 sur l’ensemble de la scolarité obligatoire augmentera fortement et fera progresser les élèves. Cela profitera aux élèves qui étudient l’allemand à l’école, dont je veux que le nombre augmente. Je veux en effet plus de diversité linguistique dans le premier degré. Le fléchage de postes de professeurs habilités à enseigner l’allemand dans les écoles et la construction d’une nouvelle carte des langues assurant la diversité linguistique et la continuité des parcours d’apprentissage des langues de l’école au collège y contribueront.

Vous pointez le risque de disparition des classes bi-langues. Je veux, au contraire, consolider ces modalités d’apprentissage des langues qui, aujourd’hui, n’ont aucun statut juridique. Avec la réforme du collège, les élèves ayant bénéficié à l’école élémentaire de l’enseignement d’une autre langue vivante étrangère que l’anglais pourront se voir proposer un enseignement dans cette langue à compter de la classe de sixième, dans le cadre de classes bi-langues, qui seront donc reconnues et institutionnalisées. Le recentrage du dispositif bi-langue sur l’apprentissage de l’anglais dès la sixième pour les élèves ayant étudié une autre langue à l’école élémentaire contribuera à redynamiser la diversité linguistique dans le premier degré en encourageant en particulier l’apprentissage de l’allemand.

Avec la décision de faire désormais commencer la deuxième langue vivante en cinquième, vous pointez le risque d’étalement sur trois années du volume d’heures consacré à cet enseignement.

Je souhaite vous indiquer que le nombre d’heures hebdomadaires de langue vivante 2 sera sensiblement augmenté pour tous les élèves qui suivront désormais 7h30 de cours au long de leur scolarité au collège au lieu de 6h actuellement. Au cours de leur scolarité au collège, les élèves suivront ainsi 54 heures de plus de langue vivante 2.

Les expérimentations conduites depuis la rentrée 2014 dans l’académie de Toulouse et dans 35 collèges de l’académie de Rennes montrent par ailleurs que débuter la seconde langue vivante en classe de cinquième conforte l’apprentissage de l’allemand. Dans les collèges expérimentateurs de l’académie de Rennes, à la rentrée 2014, 15% des élèves ont choisi l’allemand comme langue vivante 2 en classe de cinquième, contre 13% des élèves qui avaient choisi l’allemand comme langue vivante 2 en classe de quatrième à la rentrée précédente. Dans l’académie de Toulouse, à la rentrée 2014, 4,97% des élèves ont ainsi choisi l’allemand comme langue vivante 2 en classe de cinquième, contre 4,76% des élèves qui avaient choisi l’allemand comme langue vivante 2 en classe de quatrième à la rentrée précédente.

La réforme du collège offrira aussi la possibilité d’un véritable renforcement linguistique sur le cycle 4 avec la présence des langues vivantes étrangères dans les enseignements pratiques interdisciplinaires sur le modèle de la discipline non linguistique dans les sections européennes de lycée.

Au total donc, les réformes que je mène actuellement sont très favorables à l’enseignement des langues vivantes et de l’allemand : la formation des élèves en langues vivantes est renforcée avec une exposition à la langue vivante 1 qui augmente fortement sur l’ensemble de la scolarité obligatoire avec la continuité du CP à la troisième ; elle est renforcée avec l’enseignement de la langue vivante 2 qui commence dès la cinquième et l’augmentation du nombre d’heures de langue vivante 2 pour tous les élèves sur l’ensemble du collège (plus 54 heures sur l’ensemble du collège) ; elle est renforcée par les nouveaux thèmes de travail, dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires, qui sont en partie enseignés en langues vivantes étrangères.

La réforme du collège va donc se traduire par une hausse du nombre d’élèves pratiquant l’allemand de l’école au collège. C’est parce que je mène cette politique volontariste en faveur de l’apprentissage de l’allemand et que j’anticipe un développement de celui-ci que j’ai décidé d’accélérer la hausse importante des postes offerts au recrutement en allemand : 199 postes en 2010, 443 en 2014 et 514 en 2015.

La coopération franco-allemande enfin, est une des priorités de l’action internationale du Ministère. Pour tout dire elle n’a jamais été aussi riche et elle continue encore de se développer. J’ai ainsi inauguré fin 2014 le lancement du réseau écoles maternelles bilingues – Elysée 2020 qui compte déjà plus de 110 établissements et qui permettra aux enfants de nos deux pays d’apprendre la langue de l’autre dès le plus jeune âge. Je me félicite également du développement accentué ces dernières années de l’apprentissage de l’allemand dans l’enseignement professionnel, puisque des sections bilingues sont régulièrement créées. Ce fut le cas en 2014 dans le domaine de l’hôtellerie entre l’académie de Montpellier et le lycée hôtelier de Brême ; ce sera le cas en septembre 2015 dans le secteur automobile avec une section franco-allemande liant la Sarre et la Lorraine, ou encore en septembre 2016 dans la filière du bois, au sein de l’académie de Besançon. Dans un registre plus habituel de la coopération franco-allemande, et au-delà des activités en lien avec l’OFAJ dont les moyens ont été accrus, nous développons les jumelages entre établissements, qu’ils offrent ou non des sections bi-langue ou européenne, notamment à travers le programme européen « e-twinning » qui met à profit les technologies numériques pour rapprocher virtuellement les élèves des deux pays. Vous mentionnez enfin l’Université franco-allemande, à laquelle les deux gouvernements renouvellent leur soutien et dont ils appellent à renforcer l’attractivité et les liens avec les entreprises de nos deux pays.

Je suis donc en mesure de vous annoncer que les décisions prises en matière d’enseignement de l’allemand et de coopération éducative sont parfaitement conformes aux engagements pris lors des sommets franco-allemands et dans le Traité de l’Elysée.

L’ensemble de ces réformes, du CP au collège, renforceront l’enseignement des langues vivantes et de l’allemand.

Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche

Et de l’autre côté le discours de professeurs d’allemand qui ont peur que cette langue (pourtant très utile en Europe – je peux le confirmer – ) ne disparaisse de l’enseignement:

L’hebdo Langues : Allemand : Des enseignants inquiets de la réforme du collège

C’est sous le titre « Non à la mort programmée de l’allemand ! » que plusieurs associations (notamment l’ADEAF et l’APLV) dénoncent les conséquences jugées catastrophiques de la nouvelle réforme du collège sur l’enseignement de l’allemand en France. Plus que le sort des  » classes européennes », supprimées par la réforme c’est le devenir des classes bilangues qui mobilise des enseignants de collège.

Les classes bilangues ne s’ouvriront plus qu’à partir de la 5ème et non à partir de la 6ème à l’exception des classes accueillant des élèves ayant commencé l’allemand à l’école primaire. En effet, le  nouvel arrêté relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège, qui comprend la nouvelle grille horaire, précise dans l’article 8 que : « Les élèves qui ont bénéficié de l’enseignement d’une langue vivante étrangère autre que l’anglais à l’école élémentaire peuvent se voir proposer de poursuivre l’apprentissage de cette langue en même temps que l’enseignement de l’anglais dès la classe de sixième. Le cas échéant, une dotation horaire spécifique peut être attribuée à cette fin. »

Mais on sait que de moins en moins d’élèves sont concernés par l’apprentissage de l’allemand en primaire. De nombreux professeurs d’allemand dénoncent avec cette suppression des classes bilangues un bond en arrière d’une quinzaine d’année. En effet, pour l’ADEAF (association de professeurs d’allemand), ce sont ces classes bilangues dès la 6ème qui ont permis de maintenir l’enseignement de l’allemand. L’association publie des chiffres et des témoignages sur son site.

Bien que l’horaire de LV2 ait été relevé en passant de 2 heures hebdomadaires dans la première version de la réforme, à 2h50, et malgré la généralisation de la LV2 en 5ème, de nombreux professeurs d’allemand ont peur de se retrouver sur trois établissements différents. Une situation déjà désagréable pour tout enseignant mais qui, compte tenu de la rareté de l’allemand, peut sérieusement compliquer la vie d’un enseignant. Les associations demandent aussi le respect du traité franco allemand. Ainsi Pierre-Yves Le Borgn’, député (PS) des Français de l’étranger et président du groupe d’amitié France-Allemagne, a dénoncé cette situation en s’adressant à la Ministre de l’Education.

Des syndicats appellent à la grève le jeudi 9 avril prochain.  La pétition à l’initiative de  l’ADEAF a récolté plus de 14 000 signatures en quelques jours à peine, mais le grand public semble rester insensible.

Christophe Jaeglin

Je me demande où on va, en tout cas vers un appauvrissement de notre enseignent, c’est certain ….

Surtout il y a une chose que je n’oublierai pas, c’est grâce à l’allemand que j’ai trouvé du travail, donc il faut réfléchir.

Le tricot, le nouveau Yoga

Qui l’aurait cru, mais oui, le tricot est zen (même si on se prend la tête quelquefois), le tricot est déstressant, ça c’est sûr, surtout quand on s’endort avec son projet dans les mains devant la TV, le tricot nous permet de développer notre créativité car même si on travaille à partir d’un modèle, rien ne nous empêche d’innover, de changer. Le tricot est fun, moderne, à la mode et oui le tricot, c’est génial.

Cette photo est tirée d’un article paru dans « Psychologie.com »

Tricot, le nouveau yoga

On l’avait abandonné, trop connoté « mémé ». Il réapparaît dans des clubs, des ateliers ou autour d’une tasse de thé. Rythme apaisant et plaisir de faire, le tricot est un vrai remède au stress. Même quand on débute !

Christiane Ludot Flavia Mazelin-Salvi

Catherine, 28 ans, a tricoté six écharpes et deux pulls en trois mois. Belle performance manuelle pour cette créative dans une agence de publicité, qui parle de ses réalisations avec la fierté qu’elle réservait avant à ses réussites professionnelles.

« L’an dernier, j’ai cumulé surmenage au boulot et rupture amoureuse. Tout en m’écoutant lui raconter mes galères, ma meilleure amie tricotait. La regarder m’apaisait, ça m’a donné envie de m’y mettre… Une vraie révélation, au point que nous parlions toutes deux de “tricothérapie” ! Dès que je prenais mes aiguilles, mon angoisse s’apaisait, c’est comme si je me berçais moi-même ! Aujourd’hui, j’ai un nouveau fiancé, mais je continue le tricot, c’est mon antistress préféré. »

Mains actives, esprit serein

Catherine ne s’est pas trompée pas en parlant de « tricothérapie ». Aux Etats-Unis, le corps médical n’hésite pas à le prescrire comme antistress. Le centre médical Cabrini de New York le conseille aux malades devant subir des traitements lourds et douloureux ; Herbert Benson, professeur à la Harvard Medical School, le recommande pour soulager les douleurs chroniques, réduire l’hypertension et combattre l’insomnie (in « The Relaxation Response » Paperback, 2000) ; quant aux médecins de l’université de Chicago, ils le classent parmi les dix meilleurs moyens pour arrêter de fumer.« Jeux de mains, jeux de vilains », dit à tort l’adage. En réalité, la concentration sur une tâche manuelle qui exige calme et précision favorise la paix de l’esprit.
Lucie, 38 ans, hyperactive et « très mentale », se vide littéralement la tête en tricotant. « Comme je suis loin d’être une experte, je dois me concentrer. Moi qui cours après mille choses toute la journée, j’expérimente très concrètement l’injonction zen : ici et maintenant. Je prends le temps de bien m’installer, j’écoute des CD, et c’est parti pour mon heure 100 % tête au calme ! »
Pour Christelle, 44 ans, plus experte, le tricot permet de faire un break… sans perdre de temps. « Je peux regarder la télé, passer la soirée en famille tranquillement tout en faisant des pulls pour mes enfants. Ma fille est très fière de les porter. Pour elle, c’est une preuve d’amour supplémentaire : je travaille toute la journée à l’hôpital, mais je prends quand même le temps de lui faire de belles choses ! » En plus de la sérénité qu’il apporte, le tricot offre une satisfaction particulière: la fierté liée à la création personnelle. Les réalisations maison sont autant de petites touches singulières dans un monde de « prêt-à-consommer ». « Ma première écharpe ? Une sorte de cravate géante, se souvient Lucie en riant. Mais j’étais super fière, c’est moi qui l’avais faite, je la porte quand je vais marcher en forêt, elle m’émeut toujours autant ! »

Un rituel sensuel

Tricoter, c’est aussi associer dans le même plaisir regard et toucher. Choix des couleurs, texture et douceur de la matière. « La laine, c’est rassurant et sensuel, affirme Claire, 31 ans. Ma grand-mère me tricotait des pulls, j’adorais plonger ma main dans la corbeille où elle rangeait ses pelotes. J’ai mis du temps à m’y mettre, je trouvais que ça faisait mémé, et puis je suis tombée sur des modèles de pulls adorables pour ma fille et j’ai retrouvé le plaisir de toucher la laine, de la travailler, de me laisser bercer par le “clic-clic” des aiguilles. »
Danse des mains sur l’ouvrage, contact apaisant de la matière, le tricot est devenu, pour Hélène, 34 ans, un « rituel bonne nuit ». Les enfants couchés, elle allume une petite lampe, fait brûler de l’encens et se prépare doucement à la nuit. « J’ai une prédisposition à l’insomnie : rumineuse, j’emmène tous mes soucis au lit. En m’accordant cette pause, je fais la coupure, je sépare la journée de la nuit, c’est mon sas de décompression. » La maille a envahi les podiums, remettant un peu de douceur et de simplicité dans nos placards. Une mode « baba chic » qui réveille des passions gourmandes. Férue de customisation, Louise, 30 ans, écume depuis toujours les merceries pour dénicher plumes et boutons anciens. Son dernier coup de foudre ? « Des rangées de pelotes aux couleurs merveilleuses. Du coup, j’ai eu envie de me mettre au tricot. Comme je suis plutôt douée de mes mains, j’ai trouvé ça assez simple. J’ai même envie de faire une petite collection avec une amie. »
Son plus grand plaisir : toucher la laine, choisir les coloris, imaginer des associations de matières et de couleurs… Et utiliser des aiguilles en bambou, histoire de rester bobo jusqu’à la dernière maille ! En matière de chic, il n’y a d’ailleurs pas plus branché que de tricoter autour d’une tasse de thé avec ses copines – l’actrice américaine Uma Thurman et ses amies people ont lancé la tendance. Depuis, clubs et salons de thé consacrés au tricot se multiplient. Les plus passionnées ont leurs blogs et s’échangent modèles et astuces via Internet. Une nouvelle tribu, celle des tricoteuses, est née. Leur credo : quelques mailles de sérénité dans un monde de stressés.

LE B.A.-BA…

pour s’y (re)mettre
Monter les mailles, apprendre le point mousse et arrêter le dernier rang sont les trois gestes essentiels du kit de survie de la tricoteuse. Pour s’y mettre, au choix : des livres spécialisés ou des sites Internet qui proposent également fiches pratiques et vidéos.
Autre solution, plus rassurante : les cours collectifs, qui permettent de s’apercevoir que l’on n’est pas seule à faire des nœuds et de progresser plus rapidement. Il existe aussi des clubs – librairies, cafés, salons de thé – où papotages et grignotages rendent l’apprentissage moins austère. Le plus : en groupe, on bénéficie de conseils et d’encouragements.
Une fois les bases maîtrisées, ne soyez pas trop ambitieuse. Evitez dans un premier temps le pull jacquard ou à torsades, préférez-lui un ouvrage simple, type écharpe. Prenez de grosses aiguilles et de la grosse laine pour aller plus vite, et pour le plaisir, variez les coloris et les matières.

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